Alors que les Américains continuent à étendre l'OTAN vers les frontières russes, de nouvelles accusations US viennent de se former. À en croire les États-Unis, une cinquantaine de « navires suspects » mènent une opération de reconnaissance en mer Égée près du territoire grec. Ce qui a fourni le prétexte nécessaire à Washington pour intensifier ses activités militaires dans la mer Égée. Pour les Américains, la mer Égée présente désormais un terrain d'entraînement.
L’OTAN a remis à Athènes une liste de 50 « navires suspects » qui menaient des missions de reconnaissance dans la mer Égée, près des côtes grecques, a écrit le journal grec Real. L’avertissement a été lancé aux garde-côtes et à la marine grecs.
« Il s’agit de bateaux de pêche, de voiliers et de bateaux de plaisance qui naviguent en mer Égée mais qui collectent en fait des informations. Outre les installations et activités militaires grecques, ils s'intéressent également aux déplacements des Américains, qui se son multipliés ces derniers temps sur le territoire grec », a indiqué le journal grec.
Le journal grec Real a averti que la mer Égée avait déjà commencé à ressembler à «un terrain d'entraînement américain» dans le cadre d'un accord récemment conclu sur le déploiement de drones MQ-9 américains : « La mer Égée rappelle toujours plus un polygone américain. Les relations gréco-américaines dans le domaine de la Défense ont atteint leur apogée, au sens propre et au sens figuré. Il y a quelques jours, la Grèce et les États-Unis ont prorogé leur accord sur le déploiement de drones MQ-9», a écrit le journal Real cité par Sputnik.
En effet, les États-Unis envisagent de remplacer les drones déployés dans la base de Larissa par des appareils plus modernes destinés notamment à effectuer des missions de reconnaissance en mer Égée, note le journal. Ces évolutions coïncident avec une détérioration sans précédent et injustifiée des liens entre la Russie et la Grèce qui a rappelé récemment son ambassadeur en poste à Moscou.
La Grèce, affirment les analystes politiques, "n'est plus un pays souverain, ses ports, son aéroport et ses îles ayant été vendus pour rembourser sa dette". Pays géopolitiquement et géographiquement stratégique, son espace maritime, aérien et terrestre sert ainsi de base "naturelle" aux politiques expansionnistes US et de l'OTAN.